
Nouvelle, poésie, récit, roman, Julie Stanton explore les différentes formes littéraires au service de l’écriture et de la puissance du ressenti. Voici quelques textes inédits. Pour les lire en .pdf, cliquez sur chaque titre :
Julie Stanton livre ici un hommage vibrant et passionné à sa mère, trop tôt disparue à 89 ans. Une femme royale, une passionaria, une héroïne dont Delly n’aurait pas osé rêver : une militante, une amoureuse de la vie, une amante et une mère.
Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre terrible secouait Haïti, faisant plus de 300000 morts et 1,2 million de sans-abris. Ébranlée par ce cataclysme et l’acharnement que tout – politiques, climat et même la Terre – déploie à détruire « la Perle des Antilles » et son peuple, Julie Stanton écrit ce poème dans un état d’urgence.
Julie Stanton pose dans ce poème un regard sans concession sur les amours virtuelles. Elle met en scène un Don Juan qui butine tantôt Vénus, tantôt Diane, sans même accorder le temps à la séduction d’opérer.
Sur les traces de Pablo Neruda
Julie Stanton a écrit ce texte à la suite du lancement au Chili de Requiem pour rêves assassinés : Hommage à Pablo Neruda. Elle nous y fait part de la manière dont Neruda s’est immiscé dans sa poésie jusqu’à engager un dialogue avec le personnage de la centenaire. Ensemble, ils remontent l’eau du souvenir.
Le 13 novembre 2015 avait lieu l’attentat du Bataclan à Paris. Meurtrie par cette haine qui fauche une jeunesse qui ne demandait qu’à danser, Julie Stanton écrit ce poème entre révolte, colère et tristesse.
Dans ce poème écrit quelques années après le décès de sa fille Geneviève (cf. Mémorial pour Geneviève et autres tombeaux), Julie Stanton lance un cri déchirant de douleur, celui d’une mère qui a survécu à sa fille et qui résiste sous une voûte céleste désormais éteinte.
Hommage aux mains bienveillantes
Julie Stanton rend ici un vibrant hommage au personnel soignant du CHSLD Saint-Jean-Eudes, à Québec, où sa fille Geneviève a passé les huit dernières années de sa vie. La regrettée et admirable fondatrice du Centre, Clémence Boucher, a fait laminer et exposer ce poème sur deux plaques décoratives, dont l’une disposée à l’étage où a vécu Geneviève.
Figurant sur la long list du concours de poésie de Radio-Canada 2018, « ce poème qui mélange prose et vers pourrait être intitulé Triomphes de la Mort. Les religions païennes et chrétiennes, la technologie, le profit, le pouvoir, la haine sous toutes ses formes concourent à ces triomphes. Cette accumulation macabre montre que ce texte est ancré dans l’actualité. Ces violences de l’homme contre l’homme et contre la terre font partie de notre quotidien. C’est une méditation sur le mal, sur la guerre, sur ces apocalypses passées ou en attente dans une imminence que l’homme ne contrôle pas toujours. »
Joubert Satyre, membre du comité de sélection 2018
Julie Stanton a écrit ce texte en 2014, dans le cadre de La Promenade des écrivains pour le parcours « Montcalm, souvenirs d’hier et d’aujourd’hui ». Elle y pose un regard à la fois extérieur et intérieur sur le Sacré qui l’entoure au sein de ce quartier et raconte la douceur d’y vivre. Sacré regard est associé au bâtiment de l’église Saint-Dominique.
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