Titre : Nos lendemains de feu
Genre : poésie
Année de parution : 2021
Maison d’édition : Les Écrits des Forges
Le mot de l’éditeur :
Avec Nos lendemains de feu, Julie Stanton explore la beauté de notre planète et dresse le désolant constat de ce qui disparaît. Par le biais d’un questionnement sans concession sur ce qui motive notre instinct de destruction, elle accuse notre aveuglement volontaire, notre course effrénée au luxe, notre amour immodéré pour la futilité. Que laisserons-nous en héritage aux générations futures?
Tu
avais beau tourner le regard d’est en ouest, scruter les savanes d’Afrique, interroger les mers du Sud, les côtes de l’Australie, où donc les cortèges de girafes, les parades de rorquals bleus, les bancs de coraux s’étaient-ils évanouis ?
Les stocks de poissons s’épuisaient
Sitôt que tu les touchais
Des huîtres croupissaient dans les tréfonds, scellées de plomb. Ça n’en finissait plus de fossiles.
***
À défaut de leur transmettre un monde sain, la narratrice donne la parole aux jeunes qui militent et se mobilisent dans chaque sphère de leur vie pour changer ce qui n’a pu l’être jusqu’à présent.
Merci pour ce que vous avez bâti entre courage et mégalomanie mais non merci pour les tas d’immondices si gigantesques que nous sommes incapables d’atteindre l’interrupteur nous refusons à seize ans d’hériter du fatal boomerang de votre splendide désastre les deux pieds dans la gueule du cratère !
Véritable cri d’amour pour la Terre, Nos lendemains de feu est aussi un réquisitoire appelant à corriger la situation.
Titre : L’ultime lettre d’amour
Genre : poésie
Année de parution : 2019
Maison d’édition : Les Écrits des Forges
Le mot de l’éditeur : L’ultime lettre d’amour propose une incursion au cœur des archétypes amoureux. Dans cette lettre ardente, alors qu’elle évoque les moments passionnels de leur union, la défunte lumineuse invite l’amant à la rejoindre dans son univers où elle côtoie le Phénix et les Immortels bercés par le chœur des Nymphes. Au cours de ce périple du plus creux de la terre jusqu’au plus haut de l’azur, du fond des abysses au sommet des volcans, elle croise Tristan et Iseut, Héloïse et Abélard, couples du Moyen Âge célèbres et célébrés. Une ode à l’amour au-delà du Temps.
Pose l’oreille
sur ma tombe
ô mon amour de peu de foi
tu entendras
malgré la stridulation
des cigales
mon pouls
battre le siècle.
Sous les hydrangées
ma chair
encore violente
mes iris
de pierres précieuses
le sang d’or dans mes veines
d’un rose amarante
ma bouche
pleine
de royal et d’auguste.
Ici
j’existe bardée d’infinitude
en dépit
des porteurs de noir
et de fleurs.
Titre : Le Bonheur cet illusionniste
Genre : poésie
Année de parution : 2017
Maison d’édition : Les Écrits des Forges
Le mot de l’éditeur : Fable poétique sur la quête du bonheur, le nouveau recueil de poésie de Julie Stanton, Le Bonheur cet illusionniste présente une méditation exploratoire, aux accents historiques, à la fois dans la culture et dans la vie singulière. « À cause de toi si volubile urbi et orbi nous fréquenterons les cartomanciennes les visionnaires les prêcheurs la bouche pleine d’alléluias. Nous sommes nés fervents dans le noyau dur de la Terre là où elle est assez vieille pour garder tes empreintes. » Difficile à atteindre, ce bonheur rêvé : le recueil de Julie Stanton nous montre une humanité à sa poursuite incessante. Et celui-ci ne cache pas les difficultés que pose le fait même d’atteindre cette sorte d’état de grâce tant convoité : « Parfois la lente progression du temps charriait des sons calcaires des échos de pelage. » Sinon le magistral silence des falaises ne laissait nullement présager la déferlante à l’instant où l’un te convoiterait pour lui seul. Différentes époques, diverses cultures ont présenté des images de leur incessante recherche. Le Bonheur cet illusionniste propose de réfléchir aux échos que les générations actuelles en ont conservé. C’est l’un des objectifs visés par ce recueil à la fois sensible et touchant.
Titre : Mémorial pour Geneviève et autres tombeaux
Genre : poésie
Année de parution : 2013
Maison d’édition : Les Heures bleues
Le mot de l’éditeur : Julie Stanton célèbre ici la mémoire de sa fille décédée de la sclérose en plaques, puis elle part à sa recherche au Pays des morts. Au cours de ce voyage onirique, la poète croisera sa sœur cadette, Madeleine, victime à 19 ans d’un accident d’automobile, ainsi que son père et sa mère. Un émouvant pèlerinage.
Titre : Là-bas, l’Isle-aux-Grues
Genre : poésie
Année de parution : 2011
Maison d’édition : Les Heures bleues
Le mot de l’éditeur : Face à Montmagny, à 45 kilomètres en aval de Québec, l’Isle-aux-Grues s’offre au regard tel un navire ancré depuis des siècles au milieu du Saint-Laurent. Havre de paix, riche d’une faune et d’une flore exceptionnelles, ce lieu interpelle la poète Julie Stanton qui nous convie au voyage d’escale en escale, du présent au passé et d’ici à l’ailleurs sous des ciels chaque jour absolus.
Titre : Parfaitement le chaos suivi de Élie ma joie
Genre : poésie
Année de parution : 2011
Maison d’édition : Les Heures bleues
Le mot de l’éditeur : « Ça tranche à grands coups de ciseaux dans les grands pactes de la grande fraternité, c’est un peu loup, un peu hyène, intrinsèquement monstre. Ça se flatte le Pouvoir, ça se congratule le Bonze, ça se tient à couteaux tirés smoking de soie dans la salle de bal ; il ne leur reste qu’un mètre carré pour se sauter à la jugulaire. » Face au chaos universel, Julie Stanton témoigne de sa désespérance dans une poésie coup-de-poing où elle dénonce les dérives du monde.
Titre : Carnets de l’Isle-aux-Grues
Genre : beau-livre
Année de parution : 2009
Maison d’édition : Les Heures bleues
Le mot de l’éditeur : Carnets de l’Isle-aux-Grues est le résultat de près d’une quarantaine d’entrevues menées auprès des gens de l’Isle-aux-Grues dont l’âge varie entre quinze et quatre-vingts ans. En les interrogeant sur leur mode de vie, leurs coutumes et leurs traditions et, pour certains, leurs souvenirs, les auteurs donnent à entendre la voix de gens de l’île à travers un album impressionniste illustré des œuvres de ces derniers : peintures, sculptures, maquettes, bateaux miniatures, bricolages et, bien sûr, les célèbres costumes de la Mi-Carême.
Titre : Requiem pour rêves assassinés : Hommage à Pablo Neruda
Genre : poésie
Année de parution : 2004
Maison d’édition : Les Heures bleues
Le mot de l’éditeur : Durant la nuit du 31 décembre 1999, alors que partout sur la planète on fête l’arrivée du troisième millénaire, une centenaire est assaillie par des images de son siècle et, à travers celles-ci, par les images de femmes et d’hommes dont la destinée l’a marquée, notamment Louise Michel, Marie Curie, Gaston Miron, Pauline Julien. Traînant dans son sillage leurs existences qu’elle s’approprie, interpellant la figure et l’œuvre du grand poète chilien Pablo Neruda qui aurait eu 100 ans le 12 juillet 2004, elle célèbre leurs espoirs et pleure leurs rêves assassinés dans un vibrant Requiem où est évoqué aussi le sort de multiples exclus de la Terre. Adoptant l’écriture du chant poétique qui a donné forme à La Passante de Jérusalem, Julie Stanton nous convie à une traversée empreinte de gravité, accrochant ici et là quelques fables fantaisistes sur des vertus et des qualités qui cherchent encore leur vérité. Le texte est illustré par de très belles photographies de Régis Mathieu.
Titre : Le parlement en lumière
Genre : beau-livre
Année de parution : 2001
Maison d’édition : Les Publications du Québec
Le mot de l’éditeur : S’il est un immeuble qui consacre physiquement le statut de capitale de Québec, c’est bien l’Hôtel du Parlement, grand œuvre de l’architecte Eugène-Étienne Taché et lieu par excellence d’exercice du pouvoir politique québécois. Il n’est donc pas étonnant que, dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan lumière pour la capitale, la Commission de la capitale nationale du Québec ait rapidement cherché à faire de ce bel ensemble de bâtiments l’objet d’une mise en scène nocturne qui en révèle les beautés et lui permette de jouer, de nuit comme de jour, le rôle de panthéon national que lui destinait Taché. À travers l’œil du photographe Eugen Kedl et par la plume de l’auteure Julie Stanton, cet ouvrage invite à la découverte de cet ensemble remarquable, véritable trésor national.
Titre : La Passante de Jérusalem
Genre : poésie
Année de parution : 1999
Maison d’édition : Les Heures bleues
Le mot de l’éditeur : Mourante, une femme s’adresse à l’homme aimé dans l’extrême de la douleur et de l’amour. Elle rencontre l’autre versant de la passion que symbolise la Passante de Jérusalem, allégorie du destin d’un peuple condamné à l’errance. Par cette parole adressée à l’autre, comme à soi, vouée à dire la fin des choses, nous sommes témoins d’une tragédie personnelle et de cette autre tragédie, à l’échelle de notre siècle, qu’a été le génocide. Le texte de Julie Stanton, auteure de plusieurs recueils de poésie, est accompagné de magnifiques œuvres de Gernot Nebel, artiste né en Autriche et qui habite désormais dans la région de Kamouraska.
Titre : Le Désir fantôme
Genre : roman
Année de parution : 1996
Maison d’édition : Leméac
Le mot de l’éditeur : Dieter Weiss est un Don Juan. Homme de théâtre et de masques, tourmenté, insatisfait de lui-même, « en quête d’une espèce d’infini l’amenant à l’infini », il cherche en toutes les femmes une affirmation et une négation de son être, désireux d’effacer sa propre image de Narcisse et les souvenirs de guerre qui le hantent. Entre lui et les jumelles de Bruges, Marthe et Marie Clément, une singulière histoire d’amour prend forme à l’été de 1965, où se mêlent comme autant de fantômes les désirs charnels et mystiques qui s’emparent de ces amants de Venise, la ville des amours éternelles.
Titre : Miljours
Genre : roman
Année de parution : 1991
Maison d’édition : L’Hexagone
Le mot de l’éditeur : Marguerite Miljours, « la cantatrice au pied bot », doit donner dans quelques semaines un récital au théâtre des Champs-Élysées en hommage à la célèbre poète russe Anna Akhmatova dont c’est le quinzième anniversaire de la mort. Hantée par cette figure tragique des purges staliniennes, Marguerite Miljours vit en osmose avec ce personnage qu’elle a décidé de faire revivre sur ce scène. Alors qu’elle roule vers Nice, plongée en pensée dans Le Requiem d’Akhmatova, la diva effectue une fausse manœuvre et subit un grave accident d’auto.
Tandis qu’on se désespère de l’état comateux de la prima donna transportée dans une clinique de Nice, celle-ci voyage « ailleurs » où est la vraie vie. Elle y rencontre l’éblouissante et vulnérable Elena Annaïeva, qui se dit la fille d’Akhmatova et qu’elle ne veut plus quitter pour retrouver son rôle de cantatrice.
Avec une grande puissance d’évocation, Julie Stanton trace par petites touches souples et concises le portrait d’Anna Akhmatova dont la poésie s’entremêle ici à l’écriture romanesque, fiction et réalité se chevauchant à travers la figure énigmatique de cette Elena imaginée par l’auteure.
Titre : Je n’ai plus de cendre dans la bouche
Genre : poésie
Année de parution : 1980
Maison d’édition : Les éditions de la pleine lune
« Me voici debout dans la lumière
les os crevant le carcan
la chair réhabitée
je n’ai plus de cendre dans la bouche
mon cri me nomme »
N.B. : Seuls les livres disponibles sont présentés ici. Pour consulter l’ensemble de l’œuvre de Julie Stanton, cliquez sur la page Bibliographie.
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